J'ai peur de l'échec, je savoure peu mes succès, ma vie est une compétition, je me mets beaucoup de pression, mon envie de bien faire est tellement forte que je redoute de passer à l'action... Alors il est probable que vous soyez exigeant avec vous même et peut être également avec votre entourage. Quand cette exigence n'est pas simplement ponctuelle mais qu'elle est omniprésente et qu'elle guide mes choix au quotidien cela signifie que je suis perfectionniste.
Quand le besoin de bien faire guide grand nombre de mes actions et réflexions, je me fixe des objectifs toujours plus élevés. Je peux avoir du mal à détacher mon attention du détail à améliorer que je vis comme une erreur, un échec. Je me mets beaucoup de pression. Dans la durée, ce fonctionnement peut me mener à l'épuisement , au burn out.
A l'inverse ce souhait de bien faire peut également venir me bloquer dans le passage à l'action. Ma crainte de ne pas être à la hauteur, le désir de réussir sans erreur ou rater me fait redouter de réaliser mes projets. La procrastination prend le pas sur l'action.
Ma confiance en moi peut s'altérer car je pose plus volontiers mon regard sur la petite partie perfectible que sur la globalité positive de la situation.
Exigence positive
Exigence excessive
Todorov,C. et Bazinet, A. (1996), "Le perfectionnisme : aspects conceptuels et cliniques", rev. Can. Psychiatrie, 41 : 291-298.
Il est important de reprendre de la hauteur en repérant les moments ou je me fixe sur les détails à parfaire pour essayer de reprendre une vision plus entière de la situation.
Partir sur des objectifs irréalistes est un vrai piège. Mon objectif "est-il bien posé (réaliste) ou bien relève-t-il de l'idéal?" est une question précieuse a se remémorer ponctuellement.
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